Type de texte | source |
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Titre | Kritik der Urteilskraft |
Auteurs | Kant, Immanuel |
Date de rédaction | |
Date de publication originale | 1790 |
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, "Erläuterung durch Beispiele" (numéro §14)
Alle Form der Gegenstände der Sinne (der äußern sowohl als mittelbar auch des innern) ist entweder Gestalt, oder Spiel: im letztern Falle entweder Spiel der Gestalten (im Raume, die Mimik und der Tanz); oder bloßes Spiel der Empfindungen (in der Zeit). Der Reiz der Farben, oder angenehmer Töne des Instruments, kann hinzukommen, aber die Zeichnung in der ersten und die Komposition in dem letzten machen den eigentlichen Gegenstand des reinen Geschmacksurteils aus; und daß die Reinigkeit der Farben sowohl als der Töne, oder auch die Mannigfaltigkeit derselben und ihre Abstechung zur Schönheit beizutragen scheint, will nicht so viel sagen, daß sie darum, weil sie für sich angenehm sind, gleichsam einen gleichartigen Zusatz zu dem Wohlgefallen an der Form abgeben, sondern weil sie diese letztere nur genauer, bestimmter und vollständiger anschaulich machen und überdem durch ihren Reiz die Vorstellung beleben, indem sie die Aufmerksamkeit auf den Gegenstand selbst erwecken und erhalten.
Selbst was man Zieraten (Parerga) nennt, d. i. dasjenige, was nicht in die ganze Vorstellung des Gegenstandes als Bestandstück innerlich, sondern nur äußerlich als Zutat gehört und das Wohlgefallen des Geschmacks vergrößert, tut dieses doch auch nur durch seine Form: wie Einfassungen der Gemälde, oder Gewänder an Statuen, oder Säulengänge um Prachtgebäude. Besteht aber der Zierat nicht selbst in der schönen Form, ist er, wie der goldene Rahmen, bloß um durch seinen Reiz das Gemälde dem Beifall zu empfehlen angebracht; so heißt er alsdann Schmuck, und tut der echten Schönheit Abbruch.
Dans :Protogène, Satyre et parergia(Lien)
, « Analytique du beau, §14, Clarification par des exemples », p. 204-205
Toute forme des objets des sens (des sens externes aussi bien que, médiatement, du sens interne) est ou bien figure, ou bien jeu ; dans le dernier cas, elle est ou bien jeu des figures (dans l’espace : il s’agit de la mimique et de la danse), ou bien simple jeu des sensations (dans le temps). L’attrait des couleurs ou des sons agréables de l’instrument peut venir s’y ajouter, mais ce sont le dessin, dans le premier cas, et la composition, dans l’autre, qui constituent l’objet propre du jugement de goût ; et que la pureté des couleurs, aussi bien que des sons, ou encore leur diversité et leur contraste semblent contribuer à la beauté, cela n’équivaut pas à dire que ces éléments fournissent pour ainsi dire un ajout de même teneur à la satisfaction prise à la forme dans la mesure où ils sont par eux-mêmes agréables, mais que ce qu’ils apportent vient du fait qu’ils rendent la forme plus exactement, plus précisément et plus complètement accessible à l’intuition, et en outre de ce qu’ils confèrent par leur attrait de la vie à la représentation, en éveillant l’attention pour l’objet lui-même et en la maintenant fixée sur lui.
Même ce qu’on appelle des ornements (parerga), c’est-à-dire ce qui ne fait pas partie intégrante de la représentation entière de l’objet comme l’un de ses éléments constitutifs, mais simplement comme un ajout extérieur, et qui augmente la satisfaction du goût, ne parvient lui aussi néanmoins à remplir cette fonction que grâce à sa forme : c’est le cas, par exemple, des cadres des tableaux, des vêtements pour les statues, ou des colonnades autour des palais. En fait, si l’ornement ne consiste pas lui-même dans la belle forme, s’il n’est là, comme le cadre avec sa dorure, que pour recommander, par son attrait, le tableau à l’assentiment, dans ce cas on parle de lui comme d’une parure, et il est dommageable à la beauté authentique.